L’Accident Vasculaire Cérébral : 4h30 pour réagir
L’Accident Vasculaire Cérébral se traduit par la survenue rapide avec installation en quelques minutes des signes suivants : paralysie de la face, du bras ou de la jambe du même côté du corps, cette paralysie pouvant ne pas être totale mais plus légère, considérée comme une faiblesse, perte brutale de la vision d’un œil, mal de tête extrêmement sévère et brutal, troubles du langage avec difficultés à trouver ses mots, à parler, à comprendre, troubles de la marche inexpliqués avec vertiges.
A la survenue de ces symptômes, l’appel du Centre 15 doit être immédiat afin d’être pris en charge le plus rapidement possible.
A partir du moment où le patient est admis et dans le cas d’un infarctus cérébral (conséquence d’un caillot se situant dans la circulation artérielle cérébrale, qui détruit une partie du cerveau et entraîne hémiplégie, troubles du langage, coma…), il peut recevoir le seul traitement médicamenteux de l’infarctus cérébral : la thrombolyse cérébrale qui permet de détruire la caillot sanguin bloqué dans une artère du cerveau. Celui-ci doit être administré dans les 4h30 suivant les premiers symptômes, mais plus le délai de prise en charge est court, meilleure est l’efficacité du traitement. Passé ce délai, le traitement ne peut plus être administré au risque de devenir dangereux pour le patient.
Néanmoins, si ce délai est passé ou s’il s’agit d’une autre maladie neuro-vasculaire, comme une hémorragie cérébrale, le transfert dans l’unité neuro-vasculaire du CHU de Dijon est indispensable, et permet de réduire les séquelles et la mortalité de 20 %.